Lolons un peu avec Minnie avec ses amis.

mardi 8 mars 2011
Tu l’auras constaté, j’écris pas plus. C’pas que j’t’aime pas. C’est juste que j’ai pas envie d’écrire des trucs pas drôles. Parce que j’en lis assez un peu partout, et bon, bah c’est pas très drôle quoi.
Bref. Je cherchais donc quelque chose de fun à te raconter…

Et là j’me suis dit que j’pourrais te parler du week end chez Mickey Minnie, où j’ai fait 18 fois le Space Mountain, 24 fois la Tour de la Terreur… hein ? Ah oui non, on me souffle à l’oreille que j’ai fait ma lopette du manège. Ouais bon, j’ai quand même fait le Train de la Mine quoi, c’pas rien… Et surtout, surtouuut, ma plus grande fierté, j’ai réussi à trainer tout le monde dans « it’s a small world ». Mais siiii, tu connais, l’adorable petit monde de poupées,  « de quoi vous mettre un air de merde de fête dans la tête pour toute la journée » dixit le site officiel de Minnieland.
Tu vois pas toujours ? Tiens, cadeau. Tu me remercieras après écoute, je t’assure.


Ça me fait penser que, figure-toi qu’on a constaté un truc de dingue ! En fait ils sont über open chez Minnie. Parce que dans le small world justement, et ben, y a des poupées lesbiennes. Non mais je plaisante pas hein, on est six à l’avoir vu, et y a la preuve en image à 4’05 et à 4’15 sur la vidéo. Tu vas pas me dire que la marinière et la cowgirl avec son lasso elles sont hétéro, sans déconner (comment ça préjugés ? Tsssss, mais pas-du-tout).
Bon puis j’suis sure qu’y’en a d’autres dans la vidéo, t’as qu’à la regarder en entier, tu verras (et hors de question que je la regarde à nouveau, j’en ai déjà trouvé deux, débrouille toi un peu).

Et si tu me crois toujours pas, parce que t'es trop nul au jeu du Où est Charlie la poupée lesbienne, ben t’as plus qu’à y aller hein. En plus c’est cool, tu peux noyer deux-trois mioches dans l’eau au passage, c’est toujours ça de pris, entre deux tours dans le monde des poupées, tu pourras même te faire servir un hot dog par Dora, qui arrondit ses fins de mois en se tapant Minnie bossant chez Minnie.



Alors, convaincu ?

Des fois quand je m'endors, je sais plus qui je suis

mardi 22 février 2011
Aujourd’hui, en cours, on devait répondre en 5 points à la question "Qui suis-je ?"; j’en ai mis 6.
En premier j’ai mis "procrastinateuse", et ça a troublé ma prof. Déjà, elle ne connaissait pas le terme et ensuite, elle a trouvé ça bizarre que je le mette en premier, alors que la procrastination renvoie à l’idée qu’on remet tout au dernier moment (à la fin quoi), qu’on repousse tout, tout le temps. Alors, elle m’a demandé ce que j’avais mis en deuxième position, et elle a trouvé encore plus bizarre l’association des deux. J’ai soufflé et je lui ai dit que de toutes façons j’étais paradoxale, un vrai cas d’étude. En gros, soit elle abandonne, soit elle prend rdv pour une consultation.
En 3 j’ai marqué "bloggeuse". En 4, Anto. En 5, voisine de Blandine.
J’aurais pu marquer "fille", "lesbienne", ou donner tout un tas d’adjectifs qui me correspondent plus ou moins, selon mon humeur ou la couleur de mon boxer. Mais comme on bossait sur les stéréotypes, j’ai refusé de mettre "fille" et "lesbienne", parce que je sentais le piège. Je sentais qu’elle allait dire à la fin "Eh ben, vous vous caractérisez d’abord en tant que fille" et ça, pour une pseudo-féministe, ça pue des pieds.
J’ai pas vraiment joué le jeu à fond, parce que j’aurais pu ignorer les pièges et tomber dans le panneau. Comme je l’avais d’ailleurs fait pour un questionnaire d’évaluation avant de commencer à conduire. A la question "Qu’est-ce qui vous angoisse le plus ?", j’avais répondu la boite de vitesse alors que j’étais parfaitement consciente que la bonne réponse était « Les autres conducteurs ».
Là c’est pareil, j’ai pensé à mettre fille en 3 ou en 4, mais je l’ai pas fait parce que j’étais consciente des conclusions qu’on allait en tirer.
J’ai pas vraiment joué le jeu à fond et j’ai pas répondu sincèrement aux questions.

En 6 j’ai répondu "menteuse".

You don't have to say you love me

mardi 15 février 2011
Quand je me suis levée ce matin, un sourire niais et stupide s’est collé sur mon visage. Je pense que ce sont les restes de ma soirée de la St Valentin. Le tête à tête avec le blog de Lolita, m’a rendue toute chose ; surtout quand j’ai vu qu’elle et moi avions commencé à lire le même manga pour les mêmes raisons. Mais du coup, je suis déçue, je pensais que ce surnom était le mien uniquement. Lolita, tu n’es donc pas la seule non plus.
Souvent, quand je me réveille de bonne humeur, y’a un truc qui vient tout gâcher. Mais là, non, même pas un petit « Monsieur » est venu perturbé mon bonheur matinal, au contraire, même avec mon gros pull de lesbienne, on m’a dit « Bonjour, Mademoiselle ».
Et, là, cerise sur le gâteau, lap dance de Vanessa Ferlito, érotomanie dans Toute une histoire avec une lesbienne assez lesbienne pour que je la repère. Bon, une lesbienne érotomane ne sert pas vraiment la cause, surtout vu les poèmes niais qu’elle a envoyés à sa prof ; elle est jolie mais y’a pas la lumière à tous les étages, mais bon, on va pas cracher le cheveux dans la soupe.

Toute cette histoire me faire penser à ma prof, KL. KL est prof de je ne sais pas trop quoi, rapport au fait que j’ai jamais trop compris le sens de son cours, elle est lesbienne mais elle le sait pas encore, rapport au fait que je ne repère les filles qui VONT être lesbiennes (mais qui ne le savent pas encore, logique) et amoureuse de moi, rapport au fait que j’ai un corps de rêve.
Comment je le sais ?
Déjà, dès le premier cours elle a fait un compliment sur mon prénom. Comme tout le monde elle m’a appelée Aurélia, alors quand je l’ai corrigée, elle a répondu « C’est joli comme prénom ». Si ça, c’est pas de la drague, je sais pas ce que c’est.
Ensuite, elle rit à mes blagues, toutes mes blagues. Et quand elle pourrait penser que je me fous de sa gueule, elle ne dit rien et approuve mon travail.
Et enfin, cerise sur le gâteau, lap dance de Vanessa Ferlito, elle m’a envoyé un power point pour la St Valentin. Et je suis super sérieuse. Bon, ce que je ne vous dit pas c’est qu’elle l’a aussi envoyé aux autres de ma classe, mais ça, je ne suis pas censée (et pas sensée) le savoir car elle a masqué les destinataires.
J’ai hésité à lui répondre que c’était trop une Bibou, mais tout compte fait, je vais plutôt lui dire que j’ai vu Toute une histoire et que si elle le souhaitait, on pouvait en parler.

Et non, ce n’est pas moi l’érotomane dans l’histoire.

 
© Les Lamas Jaunes